Opérations terminées

Au cours des années, la Commission a réalisé plusieurs opérations qui sont maintenant terminées.

Ayant d’abord évalué l’efficacité potentielle des politiques et plans des collèges sous l’angle de la conformité, la Commission a par la suite procédé à l’évaluation de l’efficacité des différentes composantes du système d’assurance qualité des établissements. Cela a donné lieu à l’évaluation de l’application de la politique institutionnelle d’évaluation des programmes (PIEP) et à l’évaluation de l’application des politiques institutionnelles d’évaluation des apprentissages (PIEA) pour tous les collèges du réseau. Elle a aussi procédé à l’évaluation de l’efficacité des plans stratégiques et des plans de réussite des collèges concernés.

Application de la PIEP

Les établissements soumis au Règlement sur le régime des études collégiales sont tenus d’adopter, après consultation de leur Commission des études, une Politique institutionnelle d’évaluation des programmes (PIEP) et de s’assurer de son application (art. 24).

La Commission a mené entre 1998 et 2000 et en 2005 une opération qui constituait un pas vers la prise en charge par les établissements de la fonction d’évaluation et le développement de cette fonction comme faisant partie intégrante des activités éducatives.

Selon le processus d’évaluation retenu et l’information transmise aux établissements, la Commission a évalué l’application de la politique institutionnelle d’évaluation des programmes. À cet effet, elle a demandé à chaque établissement qui offre un ou des programmes conduisant au DEC d’appliquer sa Politique institutionnelle d’évaluation des programmes en évaluant un programme de son choix. Quelque 70 établissements ont participé à cette évaluation entre 1997 et 2002. Vingt et un établissements compléteront cette évaluation dans le cadre de l’opération 2005 en évaluation de programme.

La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public, en décembre 2002, un rapport synthèse. On accède aux rapports individuels via la section Publications du site.

Évaluation auprès des collèges privés non subventionnés

En avril 2010, la Commission invitait les collèges privés non subventionnés, établissements offrant uniquement des programmes menant à une attestation d’études collégiales (AEC), à évaluer un de leurs programmes en appliquant leur PIEP et à évaluer la conformité ainsi que l’efficacité de cette application. La Commission a précisé dans son document d’orientation les objectifs poursuivis par cette évaluation en plus d’en présenter les enjeux.

Le cadre d’analyse de l’opération présente les objets soumis à l’évaluation ainsi que les critères utilisés par la Commission. Le guide d’évaluation est destiné à renseigner le personnel des établissements sur le processus suggéré pour réaliser l’autoévaluation d’un programme d’études.

Le rapport synthèse, publié en décembre 2015, témoigne des principaux constats relevés par la Commission au cours de visites d’évaluation menées dans 18 collèges privés non subventionnés.

Application de la PIEA

Les établissements soumis au Règlement sur le régime des études collégiales sont tenus d’adopter, après consultation de leur Commission des études, une Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA) et de s’assurer de son application (art. 25).

Selon le processus d’évaluation retenu, le document d’orientation et le cadre d’analyse transmis aux établissements, la Commission a demandé à chacun d’entre eux d’évaluer l’application de sa Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages et de lui transmettre son rapport d’autoévaluation. La Commission a porté un jugement global sur la conformité et sur l’efficacité de l’application de la politique.

Cette évaluation a touché les 113 établissements actifs lors du lancement de l’opération en avril 2006. Elle s’est terminée en 2012. On accède aux rapports individuels via la section Publications du site.

Efficacité du plan stratégique

Dans le cadre de cette opération, la Commission a demandé à chaque cégep de juger de l’efficacité de son plan stratégique en évaluant l’atteinte des objectifs en relation avec les résultats obtenus. Le cégep doit porter un regard critique sur son plan – incluant son plan de réussite – et examiner les résultats obtenus en fonction du contexte d’élaboration (de l’analyse de la situation à la détermination des indicateurs) et de mise en œuvre du plan. Cet exercice lui permet aussi de vérifier la pertinence des indicateurs utilisés pour faire état de la progression de l’atteinte des objectifs et, dans certains cas, d’apprécier l’efficience des moyens mis en œuvre.

Cette opération a permis à la Commission d’assurer le suivi des plans stratégiques et de poursuivre l’évaluation des composantes réglementaires qui permettent d’assurer la qualité de la formation dans chaque établissement.

En janvier 2008, la Commission a transmis aux cégeps un document présentant ses orientations et, en avril, le cadre d’analyse qui précise ses attentes et explicite les éléments sur lesquels repose son analyse des rapports soumis par les cégeps.

Un rapport synthèse de l’opération a été rendu public en 2014. Ce document présente les principales conclusions de cette opération menée depuis 2007 auprès de 68 établissements. Il y est aussi question de l’efficacité du plan stratégique. On accède aux rapports individuels via la section Publications du site.

Efficacité du plan de réussite

La Commission a mené trois opérations à l’égard de l’efficacité du plan de réussite des collèges. Dans la première (2001-2002), elle a évalué les plans d’aide à la réussite. Pour ce faire elle a retenu quatre critères d’évaluation portant respectivement sur la rigueur de l’analyse et l’identification claire des obstacles à la réussite, sur le choix de stratégies et de moyens relatifs aux obstacles détectés, sur l’adoption de mesures organisationnelles appropriées et sur les modalités de mise en oeuvre. Lors de la deuxième opération, de 2002 à 2004, la Commission a évalué, à l’aide de ces critères, le plan de réussite tel que présenté par les collèges publics et privés subventionnés au ministre de l’Éducation au cours de l’année 2000-2001.

En s’appuyant sur le rapport de suivi 2001-2002 transmis par les collèges au ministre de l’Éducation et sur un complément d’information qu’elle a demandé aux collèges, la Commission a procédé, en 2002-2003, à l’analyse de la mise en œuvre des plans de réussite en examinant la capacité des collèges à implanter les mesures prévues, à résoudre les problèmes d’organisation et à ajuster les mesures aux résultats constatés en cours d’opération. Elle a également procédé à un premier bilan de l’efficacité des plan de réussite au cours de l’année 2003-2004.

La Commission a adressé aux établissements touchés leurs rapports d’évaluation respectifs et elle a rendu public un rapport synthèse de l’évaluation des plans d’aide à la réussite. On accède aux rapports individuels des établissements via la liste des établissements visés par le mandat de la Commission.

Dans le cadre d’une troisième opération qui concernait aussi les plans stratégiques et de réussite des cégeps, la Commission a demandé aux collèges privés subventionnés de juger de l’efficacité de leur plan de réussite en évaluant l’atteinte des objectifs en relation avec les résultats obtenus. Les collèges ont dû porter un regard critique sur leur plan et examiner les résultats obtenus en fonction du contexte d’élaboration (de l’analyse des obstacles à la réussite à la détermination des indicateurs) et de mise en œuvre du plan. Cet exercice a aussi amené les collèges à vérifier la pertinence des indicateurs utilisés pour faire état de la progression de l’atteinte des objectifs et, dans certains cas, à apprécier l’efficience des moyens mis en œuvre.

Cette opération a permis à la Commission d’assurer le suivi des plans de réussite.

En mars 2008, la Commission a transmis aux établissements concernés un document qui présente ses orientations. En avril, elle leur a transmis le cadre d’analyse qui précise ses attentes et explicite les éléments sur lesquels reposera son analyse des rapports soumis par les collèges.

Un rapport synthèse de l’opération a été rendu public en 2014. Ce document présente les principales conclusions de cette opération menée depuis 2007 auprès de 68 établissements. Il y est aussi question de l’efficacité du plan stratégique. On accède aux rapports individuels via la section Publications du site.

En vertu de l’article 13 de sa Loi, la Commission a le mandat d’évaluer, pour les cégeps et les collèges privés subventionnés, la réalisation des activités reliées à leur mission éducative tant au regard de la planification et de la gestion administrative et pédagogique qu’au regard de l’enseignement et des divers services de soutien. L’évaluation institutionnelle couvre donc les principales responsabilités et activités rattachées à la réalisation de la mission éducative d’un collège.

Pour réaliser cette opération qui s’est déroulée entre 2000 et 2004, la Commission a élaboré à l’intention des collèges un guide précisant les enjeux, la portée et les critères retenus pour cette évaluation ainsi qu’une foire aux questions pour aider les collèges dans leur démarche d’autoévaluation. À l’automne 2004, elle a publié un rapport synthèse intitulé L’exercice des responsabilités dans les collèges : une première évaluation institutionnelle.

L’évaluation de programme est essentielle pour démontrer que les méthodes pédagogiques, l’encadrement des étudiants, les laboratoires ou l’équipement pertinent au programme garantissent l’accès à une formation de qualité. L’évaluation permet aussi aux collèges de s’assurer, à travers des cueillettes de données rigoureuses, que leurs taux de réussite sont satisfaisants et que leurs programmes sont cohérents et en adéquation avec les attentes des étudiants, des employeurs et des universités.

Au cours des premières années de son mandat, la Commission a mené huit opérations afin d’amener les collèges à évaluer de façon rigoureuse et systématique leurs programmes d’études.

Opération 2005-2008

Dans le cadre de cette opération, la Commission a demandé aux collèges publics et privés subventionnés d’autoévaluer l’un ou l’autre de leurs programmes d’études à l’aide de leur Politique institutionnelle d’évaluation des programmes (PIEP). Tout en les laissant libres de choisir le programme à évaluer, la Commission leur a demandé de privilégier si possible un programme élaboré par compétences, de préférence le programme Sciences de la nature ou l’un des programmes des Techniques physiques ou biologiques.

Le rapport d’autoévaluation de chaque collège devait comprendre au moins les éléments suivants : une appréciation de la pertinence du programme, de la cohérence des activités et des méthodes pédagogiques au regard des objectifs du programme, de la justesse de l’évaluation des apprentissages et de l’efficacité du programme.

La Commission a demandé aux collèges appliquant pour la première fois leur politique de joindre à leur rapport une brève appréciation de l’efficacité de cette politique. Enfin, elle a aussi demandé aux collèges n’ayant pas encore complété l’opération antérieure (1998-2002) réalisée à l’aide de cette politique de faire de même.

La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et, au terme de l’exercice, elle a rendu public un rapport synthèse. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

AEC 2001-2002

En juin 2001, la Commission a décidé d’entreprendre une seconde opération d’évaluation de programmes conduisant à une attestation d’études collégiales (AEC) dans les établissements privés non subventionnés. Elle voulait ainsi rejoindre d’une part, les établissements pour lesquels aucun programme n’avait encore été évalué et, d’autre part, tous les établissements de ce type afin d’évaluer un programme distinct de celui ou ceux déjà évalués. Dans le cadre de cette évaluation, la Commission a porté une attention particulière à la gestion pédagogique étant donné la plus grande autonomie des établissements et les nouvelles responsabilités qui leur sont confiées relativement à l’organisation de l’enseignement.
Les établissements visés devaient faire leur autoévaluation à l’aide d’un d’un guide spécifique produit à leur intention. La Commission a évalué 19 programmes différents dans autant d’établissements. Elle a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et, au terme de l’exercice, elle a rendu public un rapport synthèse. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

Formation générale

Selon le processus d’évaluation de la Commission et à l’aide du guide spécifique produit à l’intention des établissements, la Commission a évalué la mise en œuvre de la composante de formation générale dans l’ensemble des établissements dispensant des programmes conduisant à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC). Cette composante de 26 2/3 unités se présentait comme suit au moment de l’évaluation : langue et littérature, 4 cours (9 1/3 unités); langue seconde, 2 cours (4 unités); philosophie ou « humanities », 3 cours (6 1/3 unités); éducation physique, 3 cours (3 unités); complémentaires, 2 cours (4 unités).
Quatre-vingt-huit établissements ont été touchés par cette évaluation. L’exercice s’est échelonné de l’automne 1996 à l’automne 2000. La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public un rapport synthèse. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

AEC 1997-1999

Les programmes conduisant à une attestation d’études collégiales (AEC) s’inscrivent dans une perspective de formation continue dans un domaine spécifique à un programme d’études techniques. Il s’agit de programmes de courte durée, destinés aux adultes. Le programme évalué devait être donné à temps complet, représenter une part importante de l’effectif scolaire collégial et être vraisemblablement donné de nouveau par l’établissement. Les 20 programmes évalués présentent des différences importantes quant au nombre d’unités accordées (de 8 à 70 unités) et à la durée de la formation (de 8 à 75 semaines).

Selon le processus d’évaluation retenu et à l’aide du guide spécifique produit à l’intention des établissements, la Commission a évalué 20 programmes conduisant à une attestation d’études collégiales, offerts dans 23 établissements. La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public un rapport synthèse de l’évaluation de ces programmes. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications sur le site.

Techniques administratives

Les programmes de Techniques administratives et coopération
Selon le processus d’évaluation retenu et à l’aide des guides spécifiques produits à l’intention des établissements, la Commission a évalué deux programmes conduisant au diplôme d’études collégiales (DEC) et 18 autres conduisant à une attestation d’études collégiales (AEC). La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public un rapport synthèse de l’évaluation de ces programmes. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

Sciences humaines

Selon le processus d’évaluation retenu et à l’aide d’un guide spécifique produit à l’intention des établissements, la Commission a évalué le programme de Sciences humaines. L’évaluation porte sur la concentration, c’est-à-dire, la composante de formation spécifique du programme révisé, en application depuis 1991.
La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public un rapport synthèse de l’évaluation de ce programme. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

Informatique

Selon le processus d’évaluation retenu et à l’aide d’un guide spécifique produit à l’intention des établissements, la Commission a évalué trois programmes en informatique.
– Techniques de l’informatique (420.01), programme de 90 à 91 unités conduisant au diplôme d’études collégiales (DEC), offert dans 47 cégeps et campus. Seule la composante de formation spécifique a été évaluée.
– Programmeur-programmeuse analyste (420.52), programme de 64 unités comprenant tous les cours de la spécialisation du DEC et conduisant au certificat d’études collégiales (CEC), offert principalement par les établissements privés (7).
– Techniques de micro-informatique (901.91), programme de 36 à 37 1/3 unités conduisant à l’attestation d’études collégiales (AEC), offert dans 15 cégeps et 2 établissements privés.
La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public un rapport synthèse après avoir complété l’évaluation de ces programmes. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

Services de garde

Selon le processus d’évaluation retenu et à l’aide d’un guide spécifique produit à l’intention des établissements, la Commission a évalué deux programmes en Techniques d’éducation en services de garde. Techniques d’éducation en services de garde (322.03), programme de 91 unités conduisant au diplôme d’études collégiales (DEC), offert dans 12 cégeps et 3 établissements privés. Seule la composante de formation spécifique a été évaluée. Techniques d’éducation en services de garde (900.94), programme de 28 unités conduisant à l’attestation d’études collégiales (AEC), offert à temps complet et à temps partiel dans 23 cégeps et 1 établissement privé. La Commission a adressé aux établissements touchés leur rapport d’évaluation respectif et elle a rendu public un rapport synthèse après avoir complété l’évaluation de ces programmes. Les rapports individuels des établissements sont accessibles en cliquant sur le nom du collège souhaité dans la page Publications du site.

 

 

 

En 2013, à la veille de la mise en œuvre de l’évaluation de l’efficacité des systèmes d’assurance qualité des collèges (SAQC), la Commission a entrepris une opération basée sur une approche intégrée du traitement des suivis. Cette approche visait les collèges ayant plusieurs recommandations découlant d’opérations antérieures. Elle avait pour but d’accompagner ces collèges en leur proposant des pistes efficientes dans le traitement des recommandations en vigueur et de mener à terme la réalisation de l’ensemble des opérations d’évaluation. Cette approche a d’abord été retenue pour 7 collèges, puis 3 autres collèges l’ont adoptée. Elle a permis, pour 7 de ces 10 collèges, de donner des suites satisfaisantes à toutes les recommandations regroupées dans un plan d’action. Le document d’orientation, publié la même année, décrit la démarche alors entreprise par la Commission.

En 2017-2018, dans le but d’harmoniser les exigences des suivis avec l’opération d’évaluation de l’efficacité des systèmes d’assurance qualité (SAQC), la Commission a revu ses modalités. Celles-ci se sont appliquées à toutes les recommandations, incluant celles regroupées dans le cadre du traitement intégré des suivis. Considérant que ces modalités de suivi favorisent un traitement plus efficace, cohérent et efficient, tenant compte de la réalité de chaque établissement, la Commission a décidé de clore l’approche de traitement intégrée des suivis.